L’entreprise Comat, installée dans la région toulousaine, conçoit et fournit des équipements et des mécanismes dans le secteur spatial. Un travail de très haute précision, et une expertise unique, qui a conduit la société à participer à des programmes spatiaux prestigieux. Pour maintenir un tel niveau d’exigence, il faut des partenaires à la hauteur. Comat a fait appel à MCE Metrology pour améliorer ses méthodes de mesure dans des conditions aussi particulières que critiques, en faisant l’acquisition d’une machine MicroVu Vertex 312. Explications.
Nadia Lecomte-Forest, consultante communication :
« Comat est une société qui existe depuis plus de 40 ans, installée en région toulousaine. Elle compte 100 collaborateurs, avec un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros. La société est spécialisée dans les mécanismes spatiaux. Au fil des années, Comat a décidé d’investir dans des produits propres. Elle s’est développée en livrant des prestations complètes, qui comprennent la conception, la fabrication, l’intégration et le test des différents éléments et assemblages proposés. »
Mathieu Renard, chef de projet :
« Nous avions un besoin de mesure tridimensionnelle en salle propre. Notre salle ISO 5 est récente. C’est un espace de travail de 20 à 25 mètres carrés où l’on rentre en combinaison, cagoule… tout est très contrôlé. Les réglages et mesures à faire dans cette pièce nécessitaient un matériel spécifique sur mesure, performant et précis. »
Jean-Loup Cartier, directeur technique :
« Nous avons recherché des fournisseurs capables de nous permettre de faire de la mesure sans contact. J’ai cherché pendant des mois, sur internet. Je suis tombé sur les machines d’MCE Metrology, et particulièrement la gamme MicroVu. Nous leur avons apporté un cahier des charges, et pour eux c’était faisable. Nous avons fait un premier essai chez eux, en fabriquant deux pièces et en concentrant toutes les difficultés possibles. Il était concluant.
Puis on a fait un test grandeur nature chez nous. Nous avons acheté cette machine en début d’année 2018, et la MicroVu Vertex 312 correspond exactement à ce qu’il nous fallait. Elle rentre dans la salle ISO 5, elle est capable de faire des mesures à 10, 100 microns… et elle est moins chère que les autres tridimensionnelles. Cette machine a été pour nous un argument majeur pour participer à une opération avec Airbus Satellites. Ce qu’elle nous a apporté est simplement parfait ! »
Mathieu Renard, chef de projet :
« Quand la machine est arrivée, nous avons dû la conditionner, et au final il s’agit d’une adaptation sur mesure à l’environnement dans lequel nous l’utilisons.
Il y a deux fonctions, la caméra pour la mesure sans contact, c’est-à-dire l’option qui nous intéressait de prime abord, et le palpeur : une petite bille sur une tige qui détecte le contact entre la bille et la surface ciblée. Ce palpeur, on s’est mis à l’utiliser même si ce n’était pas l’objet de cet investissement au départ.
Le gros plus, c’est d’avoir adapté la machine à l’environnement : pas besoin de faire des allers et retours dans la salle ISO 5. Nous l’utilisons pour contrôler des assemblages de pièces : dès que nous avons un doute, elle permet de tout vérifier. L’aspect caméra est intéressant car il permet d’aller dans les tout petits interstices. Et nous l’utilisons même pour faire du réglage, pas seulement de la vérification. Elle permet de simplifier des opérations. »
Merci à Nadia Lecomte-Forest, Mathieu Renard, et Jean-Loup Cartier d’avoir accepté de répondre à nos questions
En savoir plus sur Comat : www.comat-agora.com